John Zorn recevra le Prix Donostiako Jazzaldia 2019, remis par le Heineken Jazzaldia de Saint-Sébastien, en reconnaissance de son influence profonde sur le jazz contemporain.
Compositeur et instrumentiste, John Zorn est le catalyseur d’une scène d’avant-garde dans laquelle s’inscrivent aujourd’hui des centaines d’excellents musiciens qui comptent dans le jazz actuel. Le jazz qui se fait aujourd’hui à New York ne peut pas se concevoir sans l’intervention de certains des musiciens qui évoluent dans l’orbite de Zorn.
John Zorn reviendra au Heineken Jazzaldia, après le succès incontestable obtenu en 2013, avec son Masada Marathon. À cette occasion, il sera à la tête du Bagatelles Marathon, divisé en deux sessions d’après-midi à l’auditorium Kursaal, l’une le 27 juillet et l’autre le 28 juillet.
Zorn recevra le Prix Donostiako Jazzaldia le dimanche 28 juillet à 17h00 sur scène, avant d’entamer son second concert.
Ce marathon musical se présente sous la forme de 14 groupes différents qui interprèteront plus de 50 compositions de The Bagatelles, le nouveau livre de musique extensif de John Zorn. Parmi la trentaine de musiciens qui y participeront, citons Mary Halvorson, Marc Ribot, Kris Davis, Julian Lage, Dave Douglas, Joey Baron, Craig Taborn, Peter Evans, John Medeski, Ikue Mori, Erik Friedlander, Mark Feldman, Sylvie Courvoisier, Kenny Wollesen, Trevor Dunn et encore bien d’autres, qui comprennent mieux que personne l’univers créatif de Zorn.
Prix Donostiako Jazzaldia
1994: Doc Cheatham
1995: Phil Woods
1996: Hank Jones
1997: Steve Lacy
1998: Chick Corea
1999: Max Roach et Clark Terry
2000: Kenny Barron
2001: Ray Brown
2002: Elvin Jones
2003: Bebo Valdés
2004: Shirley Horn et Fernando Trueba
2005: Keith Jarrett et Charles Mingus (in memoriam)
2006: Herbie Hancock
2007: Wayne Shorter
2008: Ahmad Jamal
2009: Roy Haynes
2010: Ron Carter
2011: Toots Thielemans
2012: Jimmy Cobb et Pierre Lafont (in memoriam)
2013: Lee Konitz et Juan Claudio Cifuentes
2014: Toshiko Akiyoshi
2015: Benny Golson
2016: Ellis Marsalis
2017: Charles Lloyd
2018: Mary Stallings et Michel Portal