La prochaine édition du Jazzaldia, la 57e, proposera une luxueuse programmation. Aujourd’hui nous annonçons les concerts qui auront lieu à la Plaza de la Trinidad et à l’Auditorium Kursaal. Bien que le programme des autres scènes n’ait pas encore été dévoilé, ce que l’on en sait aujourd’hui est déjà impressionnant : Herbie Hancock, Iggy Pop, Diana Krall, Gregory Porter, Amina Claudine Myers, Hiromi, Yann Tiersen, Kurt Elling, Calexico, Steve Coleman, Louis Cole, Lakecia Benjamin et Miho Hazama.
L’Auditorium Kursaal accueillera cinq concerts, tous les jours à 18h30, du 21 au 25 juillet. Le premier de ces concerts mettra en vedette le groupe Calexico, originaire de l’Arizona, qui représente la fusion la plus authentique entre la tradition musicale du sud des États-Unis et la vivacité et l’âme de la musique mexicaine.
Gregory Porter, l’un des vocalistes les plus importants du Jazz actuel, doté d’une voix magnifique et d’un sens extraordinaire de la mélodie, sera le deuxième artiste à se produire au Kursaal.
Le lendemain, 23 juillet, l’inattendu : Iggy Pop, le mythique parrain du Punk, celui que l’on attendrait le moins dans un auditorium, se produira dans notre Kursaal, dans le cadre de la tournée qu’il effectuera, dans des espaces fermés, dans différents pays européens.
Depuis quelques années, Yann Tiersen se concentre sur la description musicale des caractéristiques de sa terre natale, le Finistère breton, avec ses paysages languissants et ses îles énigmatiques. Le 24, il nous livrera une nouvelle fois la beauté profonde de son art lors de la quatrième session au Kursaal.
Herbie Hancock est, assurément, un musicien légendaire, le représentant d’une époque glorieuse du Jazz au cours de laquelle il a accompagné Miles Davis dans plusieurs de ses groupes les plus remarquables. Il a aussi le grand mérite d’être toujours d’actualité, depuis cette époque jusqu’à nos jours. Il clôturera les sessions du Kursaal le 25 juillet.
La Plaza de la Trinidad, avec des sièges assignés, proposera quatre rendez-vous, chacun avec deux concerts, du 22 au 25 juillet, à 21 heures.
Nous commencerons par une session mettant en vedette deux femmes japonaises : l’étonnante Miho Hazama et la merveilleuse Hiromi. Hazama présentera ses dernières compositions en dirigeant le Musikene Summer Big Band, qui sera formé de quelques-uns des plus brillants étudiants et anciens élèves du Conservatoire Supérieur de Musique. La vedette de la journée sera la grande pianiste Hiromi avec son quintette actuel, avec lequel elle interprète ses compositions ; quatre instruments à cordes accompagnent son piano : violon, alto, violoncelle et contrebasse.
La deuxième journée à la Plaza de la Trinidad, le 23, accueillera une session hétérogène mettant en scène deux artistes à forte personnalité, et intenses. Tout d’abord, le saxophoniste Steve Coleman, avec une proposition unique et subjuguante. Il est le continuateur d’une tradition d’instrumentistes passionnés qui vivent chaque pièce musicale comme une épopée dans laquelle l’auditeur est conquis par une démonstration incomparable de maîtrise rythmique et harmonique. Après lui, un musicien avec un style totalement différent : l’excentrique, incomparable et imparable Louis Cole ; batteur à l’origine, qui, sur scène, chante aussi et joue des claviers et de la basse. Avec une performance qui ne laissera personne indifférent, Louis Cole clôturera cette deuxième session à la Trini.
Amina Claudine Myers a été membre de l’AACM, l’Association for the Advancement of Creative Musicians, qui a vu le jour à Chicago mais a connu ses meilleures années, concerts et succès à Harlem. Son piano est bluesy, africain, avant-gardiste, c’est de la pure histoire du Jazz. Le 24, elle rendra un hommage au gospel noir des années 1950, accompagnée par les filles de certains des plus illustres représentants de ladite association. Après elles, Kurt Elling, un autre de nos chanteurs de Jazz préférés, accompagné du guitariste Charlie Hunter, se rapproche au plus près du Funk avec son projet SuperBlue.
Le dernier jour, le 25 juillet, à la Trinitate Plaza, deux autres représentantes majeures de la splendeur du Jazz féminin. Nous commencerons par la saxophoniste impétueuse Lakecia Benjamin, qui offrira un hommage sincère à la musique composée par les Coltrane, John et sa femme Alice. La grande dame du Jazz vocal, Diana Krall, qui nous a offert de si incroyables et inoubliables concerts depuis sa première participation à notre Festival en 1997, clôturera le 57e Jazzaldia.
Les billets pour le théâtre Victoria Eugenia, où se tiendront les rendez-vous du festival JazzEñe, les matins aux mêmes dates, seront également mis en vente prochainement. Et dès que la situation sanitaire garantira sa viabilité, les programmes des différentes scènes gratuites seront annoncés, y compris la scène Keler sur la plage de la Zurriola.
Les différents espaces du 57e Jazzaldia resteront des espaces non-fumeurs, où les règles sanitaires en vigueur au moment des concerts seront strictement respectées.
